Alors que le dernier mois de 2024 tire sa révérence, nous sommes invités à contempler le chemin parcouru : une route sinueuse jalonnée d’épreuves, mais aussi de preuves indéniables de courage et de résilience. Pour la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP), cette année a été marquée par des événements déchirants, mais aussi par une détermination exemplaire à rester debout, à avancer contre vents et marées.
Les locaux de la Faculté, sanctuaire du savoir et de l’espoir, ont été saccagés, victimes de la folie des hommes. Aujourd’hui encore, l’administration trouve refuge au rectorat, tandis que les cours se poursuivent courageusement dans des espaces de fortune comme l’Hôpital de Turgeau et le local de l’Association Médicale Haïtienne (AMH). Les étudiants, les enseignants et le personnel ont montré une résilience qui force l’admiration, démontrant que, comme l’écrivait Victor Hugo, « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent. »
Mais les difficultés ne se limitent pas aux infrastructures. Les hôpitaux, ces lieux de vie et d’apprentissage clinique, sont éteints : l’Hôpital Général (HUEH), le Sanatorium, le Centre Mars et Kline, autant de noms qui résonnaient comme des bastions de la santé publique, se trouvent aujourd’hui hors d’atteinte. Sièges de stages cliniques pour externes, internes et résidents, ils sont maintenant non fonctionnels. La région reste un territoire perdu et échappe au contrôle de l’État. La Maternité Isaïe Jeanty et Léon Audain (MIJ-LA) a tenté une réouverture avec le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) dont le Responsable vient d’être limogé. Pourtant, malgré ce tableau sombre, la FMP continue de briller par son engagement académique et ses accomplissements.
Le concours de la Résidence hospitalière publique 2024-2025 s’est tenu, témoignant de la détermination de la faculté à maintenir ses étapes essentielles. Les examens d’homologation ont eu lieu, validant des parcours académiques dans un contexte de chaos. La communauté facultaire s’est également réunie pour rendre hommage à des figures emblématiques, telles que le Dr Abdias Christolin, dont le dévouement reste une source d’inspiration.
Alors que nous tournons la page de cette année tumultueuse, nous refusons de céder au désespoir. L’année 2025 s’annonce comme une opportunité de réinvention et de renaissance. Nous rêvons de récupérer nos locaux, non seulement pour y retourner, mais pour en faire des lieux de savoir encore plus rayonnants. Nous espérons la réouverture des hôpitaux, comme l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti, pour offrir à nos étudiants un cadre digne de leur ambition.
Il est également crucial de saluer ceux qui, dans l’ombre, tiennent la barre de notre institution : nos professeurs, nos administrateurs et nos partenaires, ainsi que ces étudiants qui osent espérer, malgré tout.
Enfin, alors que nous accueillons cette nouvelle année, rappelons-nous que chaque crise est une opportunité de transformation. 2024 nous a enseigné la résilience ;
Comme le disait Martin Luther King Jr., « L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité, seule la lumière peut le faire. La haine ne peut pas chasser la haine, seul l'amour peut le faire. » Cette lumière, c’est notre volonté collective de nous relever, de reconstruire et de croire en un avenir plus lumineux. 2025 doit être l’année du renouveau. Ensemble, unis par notre foi en un avenir meilleur, nous pouvons réaliser ce que beaucoup croyaient impossible. Pour la FMP, pour nos étudiants, pour notre pays.
Avec courage et espoir.
L’Équipe de Communication de la FMP
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NEWSLETTER FMP
Volume 1, numéro 4
Décembre 2024
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EN LIGNE: https://newsletterfmp.blogspot.com/2024/12/bienvenue-au-numero-4-de-la-newsletter.html

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